Siracide (33) - Explained Bible

Prière pour le peuple de DieuQue Dieu tienne ses promesses !(36.1-22)Cette prière pour la libération et la restauration d'Israël peut faire allusion à la guerre entre la Syrie et l'Égypte ou à la crise du temps des Maccabées, sous Antiochus IV Épiphane (167-164). Aucune identification précise ne s'impose. Sa sévérité contraste avec le reste du livre qui est généralement moins dur à l'égard des nations étrangères.Cette prière s'adresse au maître du monde entier (v. 1 ; 50.22 ; Mich 4.13), au Dieu unique et incomparable (v. 5 ; Deut 32.39) qui fit des miracles pour libérer son peuple d'Égypte (v. 4-6 ; Ex 11.9-10). Elle espère un rassemblement des tribus issues de Jacob (v. 13 ; És 11.12 ; Jér 3.18), car ainsi tout le monde pourra reconnaître que le Seigneur est le Dieu de toujours (v. 21-22 ; És 40.28).

1Aie pitié de nous, maître du monde entier,

2et fais-toi reconnaître comme Dieu

par toutes les nations.

3Que ta main menace les peuples étrangers,

et qu'ils voient bien que le maître, c'est toi !

4En punissant nos fautes,

tu leur as montré quel Dieu tu es ;

de même, en les frappant,

tu nous montreras ta grandeur.

5Qu'ils apprennent à te connaître,

comme nous-mêmes avons appris

qu'il n'y a pas d'autre Dieu que toi, Seigneur !

6Renouvelle tes actes pleins de sens,

répète tes miracles.

7Agis, fais honneur à ta main droite.

8Que ta colère éclate, et qu'elle se répande

9pour supprimer nos ennemis,

pour écraser nos adversaires !

10Fais bientôt sonner l'heure de la fin,

n'oublie pas que tu en as fixé le moment.

Ainsi on parlera partout de tes hauts faits.

11Que le feu de ta colère dévore

ceux qui auront pu s'échapper !

Que les bourreaux de ton peuple

trouvent la ruine sur leur chemin !

12Écrase la tête des chefs ennemis,

eux qui disent : « Hors de nous, rien ne compte. »

13aRassemble toutes les tribus issues de Jacob,

16bpermets-leur de récupérer le pays

que tu leur avais donné au début.

17Seigneur, aie pitié de ton peuple,

celui qui porte ton nom,

aie pitié d'Israël,

dont tu as fait ton fils premier-né.

18Montre ta bonté pour la cité

où se dresse ton sanctuaire,

pour Jérusalem, le lieu où tu résides.

19Que Sion soit pleine de gens qui te célèbrent !

Remplis ton temple de ta présence glorieuse.

20Montre qu'Israël est ton peuple,

lui que tu as créé dès le commencement ;

et accomplis les promesses

que les prophètes ont annoncées de ta part.

21A ceux qui comptent sur toi

donne ce que tu as promis,

pour que l'on voie que tes prophètes

étaient dignes de confiance.

22Seigneur, toi qui es bienveillant pour ton peuple,

entends la prière de tes serviteurs

pour que, sur terre, tout le monde reconnaisse

que tu es le Seigneur, le Dieu de toujours.

Reconnaître ce qui est le meilleurAvoir du discernement(36.23-25)

Il faut savoir apprécier et discerner aussi bien les aliments que les idées (Job 12.11 ; 34.3). Ce discernement est également nécessaire à l'égard d'une femme (v. 26-31), d'un ami (37.1-6) et des conseillers (37.7-15).

23L'estomac absorbe tout ce qui est mangeable,

mais certains aliments sont bien meilleurs que d'autres.

24Le palais reconnaît le goût de tel gibier,

de même un esprit intelligent

reconnaîtra si on lui ment.

25Quelle contrariété d'avoir affaire

à quelqu'un dont l'esprit est tordu !

Mais l'homme d'expérience

saura lui rendre ce qu'il mérite.

Choisir sa femmeLa femme est le bonheur de l'homme(36.26-31)

Au temps de Ben Sira, le mariage est le plus souvent décidé par les hommes ; les femmes n'ont qu'à se soumettre. Les deux principales qualités attendues d'une femme pour rendre un homme heureux sont la beauté physique (26.13, 17-18) et la beauté morale (7.19 ; 26.1-4, 14-16).

La femme est appelée « aide et partenaire ». Cette expression fait référence à Gen 2.18, 20 et indique que la femme sauve l'homme de la solitude. Comme un solide soutien, la femme préserve aussi son mari de l'instabilité et du malheur, elle l'empêche de vivre en errant, sans domicile ; elle favorise donc l'intégration sociale. En dépit de sa forme de pensée patriarcale, Ben Sira sait reconnaître de grandes qualités à la femme.

26Une femme doit accepter

le mari qu'on lui présente,

mais certaines filles à marier

sont bien supérieures à d'autres.

27La beauté d'une femme

réjouit le regard de son mari :

il ne peut rien désirer de mieux.

28Et si, de plus, elle sait parler

avec bonté, avec douceur,

il n'y aura pas d'homme

plus heureux que lui.

29Prendre femme, c'est faire

la meilleure des acquisitions :

aide et partenaire de son mari,

elle est pour lui un solide soutien.

30Là où il n'y a pas de clôture,

le domaine est livré aux voleurs.

Là où il n'y a pas de femme,

l'homme est malheureux et ignore où il va.

31On ne peut se fier à un voleur malin,

qui passe de ville en ville

pas plus qu'à un homme sans domicile,

qui couche là où la nuit le surprend.

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